Parler français, ce n'est pas simple
Par Tharkun, vendredi 3 avril 2009 à 16:25 :: General
Christine Albanel est, depuis mai 2007, la ministre de la Culture et de la Communication du gouvernement Français. En tant que telle, on pourrait espérer de sa part, sinon de la clarté dans ses propos, du moins de faire honneur à ce beau langage qu'est la langue de Molière.
Ce n'est pas gagné...
Suite à une question du député Christian Paul :
« Les dispositifs de sécurisation des ordinateurs sont à l’opposée des dispositifs que peut tolérer et accepter le logiciel libre. Ou bien vous considérez que le logiciel libre ça n’a pas d’importance, que vous décrétez l’indifférence nationale contre le logiciel libre, ou bien vous nous dites comment c’est compatible ».
Voici la transcription de sa réponse, énoncée dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale :
« Sur les logiciels… sur l’affaire des logiciels libres, évidemment les logiciels libres, quand on achète évidemment des logiciels, par exemple le pack Microsoft (ça c’est pas du logiciel libre) : Word, Excel, Powerpoint, il y a évidemment des pare-feux, je viens de le dire, il y a des logiciels de sécurisation. Mais sur les logiciels libres vous pouvez également avoir des pare-feux, qui d’ailleurs, mais évidemment. Par exemple nous, au ministère, nous avons un logiciel libre, qui s’appelle Open Office et il y a effectivement un logiciel de sécurisation qui empêche en effet le ministère à la Culture d’avoir accès, bien sûr, et les éditeurs de logiciels libres fournissent des pare-feux, et fournissent même des pare-feux gratuits. Donc cet argument est sans fondement. Voilà ce que je voulais dire. »
Certes, on ne peut pas demander à un ministre de maîtriser des points techniques. Mais la moindre des choses, ce serait de s'exprimer en français.... Là, même dans une classe d'école primaire, elle se ferait recaler...
Ce n'est pas gagné...
Suite à une question du député Christian Paul :
« Les dispositifs de sécurisation des ordinateurs sont à l’opposée des dispositifs que peut tolérer et accepter le logiciel libre. Ou bien vous considérez que le logiciel libre ça n’a pas d’importance, que vous décrétez l’indifférence nationale contre le logiciel libre, ou bien vous nous dites comment c’est compatible ».
Voici la transcription de sa réponse, énoncée dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale :
« Sur les logiciels… sur l’affaire des logiciels libres, évidemment les logiciels libres, quand on achète évidemment des logiciels, par exemple le pack Microsoft (ça c’est pas du logiciel libre) : Word, Excel, Powerpoint, il y a évidemment des pare-feux, je viens de le dire, il y a des logiciels de sécurisation. Mais sur les logiciels libres vous pouvez également avoir des pare-feux, qui d’ailleurs, mais évidemment. Par exemple nous, au ministère, nous avons un logiciel libre, qui s’appelle Open Office et il y a effectivement un logiciel de sécurisation qui empêche en effet le ministère à la Culture d’avoir accès, bien sûr, et les éditeurs de logiciels libres fournissent des pare-feux, et fournissent même des pare-feux gratuits. Donc cet argument est sans fondement. Voilà ce que je voulais dire. »
Certes, on ne peut pas demander à un ministre de maîtriser des points techniques. Mais la moindre des choses, ce serait de s'exprimer en français.... Là, même dans une classe d'école primaire, elle se ferait recaler...